https://www.open.online/2023/03/11/eolico-offshore-richieste-autorizzazioni-sud-italia
- |
Si 2022 était l’année du photovoltaïque, cette fois ce pourrait être le tour duénergie éolienne.En particulier, celui-là en mer.Dans les premiers mois de 2023, sur le bureau du ministre de l'Environnement Gilberto Pichetto Fratin plusieurs demandes d'autorisation pour de nouvelles centrales éoliennes ont déjà été finalisées.La vraie nouveauté réside cependant dans la taille des projets.En Sicile, par exemple, au large de Mazara del Vallo (Trapani), une société milanaise nommée Ninfea Rinnovabili Srl demanda leautorisation pour un système de 53 éoliennes, réparties sur une superficie de 263 kilomètres carrés à 52 kilomètres de la côte, et d'une puissance totale de 795 MW.Pour donner une idée de la taille, il suffit de penser qu'aujourd'hui le plus grand parc éolien d'Italie se trouve à Buddusò, en Sardaigne, et dispose d'une puissance de 138 MW :moins d'un cinquième du nouveau projet est en cours de réalisation au large de la Sicile.
La ruée vers l’investissement
Cependant, si l'on y regarde bien, celui de Mazara del Vallo n'est pas le seul maxi-projet qui attend le feu vert du ministère pour démarrer les travaux.Ninfea Rinnovabili, en fait, n'est rien de plus qu'une société holding BayWa r.e., une société allemande dont le siège est à Munich et dont le chiffre d'affaires annuel s'élève à plus de 3 milliards de dollars.Le géant allemand, actif dans 30 pays, semble vouloir investir avec une certaine conviction dans le développement des énergies renouvelables en Italie.je le suis déjà Sept le parcs éoliens fabriqué par BayWa dans notre pays :deux dans le Latium, trois en Campanie, un dans les Pouilles et un en Basilicate.Pour une puissance totale d'environ 225 MW.Et cette année, il semble que BayWa s’apprête à passer à la vitesse supérieure.La centrale électrique en mer pour lequel il a demandé une autorisation au large de Mazara del Vallo a un coût estimé à 2,3 milliards d'euros.
Outre ce projet, les différentes participations italiennes de BayWa - six au total - ont également demandé l'autorisation de réaliser d'autres maxi-projets.Un exemple ?Celui du Scicli (Raguse), qui prédit l'installation de 50 éoliennes pour une puissance totale de 750 MW.Ninfea Rinnovabili a également lancé le processus de candidature pour un projet offshore Portoscuso, en Sardaigne.Un parc éolien qui comprendrait 34 pales en mer.Le géant allemand des énergies renouvelables n’est pas la seule entreprise intéressée à investir dans l’énergie éolienne en Italie.Dans les Pouilles, la filiale italienne de Groupe espagnol Acciona a demandé l'autorisation de deux parcs éoliens qui, chiffres en main, deviendraient facilement les deux plus grands d'Italie.Le premier, nommé «Pouilles A», comprend 67 éoliennes de 15 MW chacune, pour une puissance totale de 1005 MW.La seconde, «Pouilles B», avec un total de 930 MW.Toujours dans les Pouilles, l'allemand DGM Global a proposé de construire un autre maxi parc éolien, de 675 MW, au large des côtes de Santa Maria di Leuca.En Sardaigne, outre le projet sur lequel Ninfea Rinnovabili travaille, au moins trois autres entreprises attendent des autorisations du ministère pour autant de parcs éoliens.
Les objectifs du gouvernement et la résistance locale
En ajoutant tous ces projets, la puissance globale des parcs éoliens qui ont demandé le feu vert du ministère de l'Environnement ces derniers mois serait d'au moins 5,5 gigawatts.Un chiffre tout sauf négligeable, qui pourrait peut-être pousser le gouvernement à revoir à la hausse les objectifs pour le futur.Le Plan national énergie et climat (Pniec), en fait, ne prévoit que 900 MW d’énergie éolienne offshore d’ici 2030.Un objectif qui, si les autorisations arrivaient, serait facilement atteint par un seul des nombreux projets déposés ces derniers mois.
Sur le thème de l'énergie éolienne en mer, Cependant, certaines résistances continuent de se manifester, notamment au niveau local.En Sardaigne, par exemple, le Groupe d'intervention juridique – ça oui présente en tant qu'"association environnementale" - a déposé quatre actes d'opposition à autant de demandes d'autorisation de parcs éoliens en mer.«Être en faveur de l'énergie produite à partir de sources renouvelables ne signifie pas avoir oeillères ternes», explique l'association sur son site internet.Dans de nombreux cas, la résistance locale à ces projets est principalement due à certaines caractéristiques typiques des parcs éoliens offshore, notamment la pollution sonore, l'espace important qu'ils nécessitent et, surtout, l'impact visuel.Un problème auquel ils ont également tenté de remédier en décembre dernier Legambiente, WWF Et Tu fais, qui a signé un document commun dans lequel ils s’engagent à travailler ensemble pour concilier transition énergétique et protection des paysages.
Photo de couverture :UNSPLASH / NICHOLAS DOHERTY