PHOTOS | Le pôle Nord sans glace, voici ce que découvrent des chercheurs italiens

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La première campagne d'échantillonnage italienne ayant atteint le pôle Nord vient de se terminer :il a été créé par des chercheurs du Cnr-Isp

ROME – Cela vient de se terminer la première campagne d'échantillonnage italienne dans l'océan Arctique, au pôle Nord géographique.Pour c'est la première fois que des chercheurs italiens arrivent jusqu'au pôle Nord géographique pour faire des recherches, atteignant 90 degrés nord.Cependant, jusqu'à présent, les campagnes océanographiques italiennes dans l'Arctique se déroulaient principalement entre les îles Svalbard, la Norvège et le Groenland.Les chercheurs ont prélevé des échantillons qui seront utilisés pour ccomprendre comment fonctionne le système Arctique.Entre-temps, il est rapidement devenu évident que le pôle Nord ressentait les effets du réchauffement climatique :en effet, les chercheurs ont découvert très peu de glace de mer.Et le message doit être clair pour tout le monde :"Ce qui arrive à cet écosystème nous affecte aussi, ne reste pas confiné à l’Arctique.Pour cette raison, arriver à faire des recherches à cette latitude représente une étape fondamentale pour l'étude du changement climatique.

LA CAMPAGNE D'ÉCHANTILLONNAGE

La campagne a été réalisée par des chercheurs de l'Institut des sciences polaires du Conseil national de recherches (Cnr-Isp), grâce au projet ELENO (Modèle d'habitat, signatures microbiennes et vie emblématique dans un océan Arctique en changement), lauréat de l'appel international PONANT-ARICE (Arctic Research Icebreaker Consortium) H2020, qui donne à la communauté scientifique internationale l'opportunité d'accéder à des lieux extrêmes grâce à la collaboration avec des flottes de navires brise-glace de divers pays à travers le monde équipés de laboratoires et d'équipements de recherche.L'objectif du projet ELENO est de réaliser des échantillonnages dans l'océan Arctique pour des études sur l'hydrographie, le cycle du carbone et la présence de polluants tels que les micro et nanoplastiques.

LES CHERCHEURS

L'expédition s'est déroulée en présence de Carlo Barbante, directeur du Cnr-Isp ;Maurizio Azzaro, coordinateur du projet et chef du siège du Cnr-Isp à Messine ;Francesco Filiciotto, chercheur Cnr-Isp et Alessandro Ciro Rappazzo, technicien Cnr-Isp.L'équipe de recherche est arrivée au pôle Nord géographique fin août à bord du brise-glace "Le Commandant Charcot" de la compagnie Ponant.Pendant la mission les chercheurs ont échantillonné plusieurs stations hydrologiques et effectué quotidiennement des mesures de bioaérosols, qui sont des données clés étudier l'état de santé de cet écosystème délicat, qui seront ensuite analysés dans les laboratoires du Cnr-Isp.

AUSSI L'OCÉAN ARCTIQUE COMPROMIS PAR LE 'PLUE' DU PLASTIQUE

C'était excitant d'atteindre 90 ° N  et avoir eu la chance de collecter échantillons uniques pour reconstituer le puzzle du fonctionnement du milieu marin arctique", explique Maurizio Azzaro. Le système arctique évolue en effet rapidement et la connaissance du rôle des microbes, par exemple, doit encore être approfondie.Le projet comprend également le étude des microplastiques présenter pour comprendre à quel point l'océan Arctique est compromis de cette menace mondiale.Grâce à ce projet et à son jumeau CASSANDRA (financé par l'Arctic Research Programme) mené dans le cadre du projet international Synoptic Arctic Survey (https://synopticarcticsurvey.w.uib.no/) nous pourrons essentiellement  comprendre comment fonctionne le système Arctique développer des politiques qui permettent une gestion efficace ».

LA GLACE DE MER N'EST PLUS LÀ

Pour le moment, l'équipe de recherche souligne que de vastes étendues de l'océan Arctique ne sont plus infranchissables en raison deretrait de la couverture de glace marine.« C'est vraiment impressionnant de naviguer à ces latitudes et je trouve si peu de glace de mer, un signe clair du réchauffement climatique », poursuit Carlo Barbante."Ce qui arrive à cet écosystème nous affecte aussi, ne reste pas confiné à l'Arctique.Pour cette raison, arriver à faire des recherches à cette latitude représente une étape fondamentale pour l'étude du changement climatique.

LA PREMIÈRE FOIS À 90 DEGRÉS N

Le programme de recherche arctique (PRA) est né il y a quelques années et avant cette mission Cnr-Isp , les activités océanographiques italiennes (essentiellement par Ogs et Cnr et ces dernières années par l'Institut hydrographique de la Marine) étaient réalisées uniquement sur des navires avec un classe de glace qui ne lui permet pas d'atteindre 90 degrés au nord.«Jusqu'à présent, les campagnes océanographiques italiennes dans l'Arctique ont été menées principalement entre les îles Svalbard, la Norvège et le Groenland», conclut Barbante."Ce c'est la première fois que des Italiens arrivent jusqu'au pôle Nord géographique pour faire des recherches, un résultat obtenu grâce à l'activité de l'Institut des Sciences Polaires du CNR qui, depuis sa création en 2019, s'est engagé à étudier tous les écosystèmes polaires à toutes les latitudes".

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