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Les membres de l'UNEP FI peuvent désormais accéder à une nouvelle base de données qui met en relation des projets liés à la nature et à la biodiversité avec des bailleurs de fonds publics et privés, facilitant ainsi une allocation efficace des ressources financières pour la conservation et la restauration de la biodiversité.
On estime que la perte de biodiversité et la destruction des écosystèmes coûteront des milliards de dollars à l’économie mondiale.Alors que les efforts en faveur de la nature s'intensifient, il manque 700 milliards de dollars par an pour combler le déficit de financement de la biodiversité d'ici 2030, selon le Cadre mondial pour la biodiversité Kunming-Montréal (GBF).Les gouvernements et les financements publics ne suffisent pas à eux seuls à combler cet écart.Le financement privé, qui ne représente désormais que 17 % des investissements dans les solutions fondées sur la nature, doit augmenter considérablement et jouer un rôle important pour combler le déficit financier, afin de stopper et d'inverser la perte de biodiversité d'ici 2030.
Le Base de données de ressources financières pour la biodiversité (FIRE), co-développé par le PNUD BIOFIN, l'UNEP FI, l'Université Cornell, la Campaign for Nature, la Conservation Finance Alliance, régions4, la High Ambition Coalition et les gouvernements du Royaume-Uni, de la France et de la Belgique, propose un ' "un guichet unique" permettant aux porteurs de projets de trouver des financements adaptés, répertoriés par des acteurs publics et privés sur la base de critères spécifiques.
Parallèlement, les institutions financières peuvent désormais répertorier dans cette base de données leurs opportunités de financement à durée déterminée et en cours pour des projets liés à la nature et à la biodiversité, permettant ainsi d'établir des mises en relation avec des porteurs de projets en recherche de financement.Grâce à la base de données, les institutions financières peuvent accéder à des projets à fort impact, qui ont souvent de profonds impacts sur les communautés locales et les écosystèmes, et sont situés dans des régions riches en biodiversité et les plus touchées par la perte de biodiversité et de nature, comme le Mexique, la Colombie et l'Indonésie. , et le Kenya.
Nous appelons nos membres et toutes les institutions financières à répertorier leurs financements disponibles dans la base de données, qui contient désormais plus de 300 opportunités de financement dans le monde entier, y compris celles des membres de l'UNEP FI tels qu'Allianz, Axa, BNP Paribas, HSBC et Rabobank.Augmenter votre financement de projets liés à la nature et à la biodiversité aidera non seulement votre institution financière à s'aligner sur le GBF, mais contribuera également à positionner votre institution en tant que leader en matière de gestion de la nature.Les listes sont triées selon des critères tels que le type de financement (subvention, prêt, fonds propres, etc.), la taille du projet, les écosystèmes qu'il couvre, les régions qu'il cible et les catégories spécifiques de biodiversité qu'il cherche à financer.Ces catégories comprennent :
- Sensibilisation et connaissance de la biodiversité
- Planification et financement du développement de la biodiversité
- Économie verte (y comprisécotourisme)
- Espèces exotiques envahissantes (EEE)
- Gestion de la pollution
- Aires protégées et autres mesures de conservation
- Restauration
- Utilisation durable (des zones productives)
Source : Initiative financière du PNUE