https://www.open.online/2024/02/20/ue-nuove-norme-qualita-aria-cosa-cambia
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«Plus sain pour vous, meilleur pour l'environnement!», écrit sur les réseaux sociaux la présidence tournante belge du Conseil de l'UE, annonçant l'accord trouvé par les institutions bruxelloises sur la nouvelle directive sur la qualité de l'air.Parmi les principales innovations du texte, une partie du package « Zéro Pollution » développé par l'équipe Ursula von der Leyen, il existe des limites plus strictes pour les polluants.En particulier, les nouvelles règles approuvées par les Vingt-Sept et par le Parlement européen pour réduire le smog - responsable de 300 000 morts par an en Europe - prévoient un resserrement décisif des niveaux des polluants les plus nocifs, à savoir les particules fines PM2. 5, PM10 et dioxyde d'azote (NO2) et dioxyde de soufre (SO2), ainsi que le droit à indemnisation pour les citoyens.
Ce que prévoit l'accord
En ce qui concerne les polluants les plus nocifs pour la santé humaine - PM2,5 et NO2 -, les valeurs limites annuelles devront être réduites de plus de moitié, passant des actuelles 25 à 10 microgrammes par mètre cube et de 40 à 20 microgrammes par mètre cube. mètre respectivement, dans le but de réduire d’au moins 55 % le nombre de décès prématurés causés par les particules fines.L'accord arrive à l'époque où en Italie - au nord en particulier - lealerte sur la mauvaise qualité de l'air.La vallée du Pô, selon les paroles du président de Legambiente Lombardia, a atteint « le sommet d'un crise de la pollution» avec des niveaux de smog jamais atteints depuis 2017.En effet, depuis la mi-février, les unités de contrôle Arpa ils enregistrent les valeurs des PM 2,5 et PM 10, appelées « particules fines », bien au-delà des limites autorisées par la loi italienne et plus de quatre fois celles considérées comme sûres par l'OMS.
Des indices de qualité de l'air "clairs, comparables et accessibles"
Les pays membres ont également établi la nécessité de rendre les indices de qualité de l'air, actuellement fragmentés à travers l'Europe, "comparables, clairs et accessibles" au public, fournissant des informations sur les symptômes associés aux pics de smog et sur les risques sanitaires liés à chaque polluant.Les normes de qualité de l'air seront également réanalysées d'ici le 31 décembre 2030, puis au moins tous les cinq ans, plus souvent si de nouvelles données scientifiques l'exigent, par exemple celles de l'OMS.Les gouvernements des 27 devront élaborer des plans pour la qualité de l'air s'ils dépassent les limites imposées et élaborer d'ici le 31 décembre 2028 des feuilles de route détaillées pour la qualité de l'air, qui définissent des mesures à court et à long terme pour respecter les nouvelles valeurs limites 2030.Toutefois, les pays membres pourront demander un report de 2030 jusqu’à 10 ans, si certaines conditions spécifiques sont garanties.L'accord conclu à Bruxelles inclut le droit à compensation pour les citoyens.Plus précisément, ceux qui subissent des dommages à leur santé en raison de la pollution de l'air pourront être indemnisés en cas de violation des règles de l'UE par les gouvernements nationaux.
Photo de couverture :ANSA/DANIEL DAL ZENNARO | Smog à Milan