https://www.dire.it/26-02-2024/1013890-smog-vietato-respirare-milano-manifestazione/
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MILAN – Les comités anti-smog de Milan descendent dans la rue pour faire face à l'urgence aérienne.Samedi prochain, le 2 mars, à partir de 15 heures, des représentants de plus de quarante sigles, réseaux de comités et comités civiques individuels, associations et mouvements environnementaux, groupes politiques "se sont préoccupés - lit-on dans une note - de la très mauvaise qualité de l'air qui ne montre aucun signe d'amélioration.Le titre de l'événement est « Interdit de respirer ! ».Parmi les promoteurs Movimento Beni Comuni, l'association Antismog Parents et Rete Ambiente Lombardia avec la collaboration du mouvement « Faisons appel ».Sur la place avec les comités Vittorio Agnoletto de Médecine Démocratique et Paolo Crosignani de l'ISDE, Association des Médecins pour l'Environnement.
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Lors de l'événement - annoncé sur Facebook - les organisateurs expliquent le sens de l'initiative comme suit :« Au cours des mois de janvier et février 2024, les excès de poussières fines à Milan et dans toute la Région se sont poursuivis pendant plusieurs semaines et, malgré le danger de ces événements, les institutions nationales et locales n’ont pris aucune mesure incisive à cet égard.Sans nourriture ni eau, nous pouvons survivre plusieurs jours, mais Sans air, nous pouvons tenir au maximum 4 minutes.Pourtant, si la nourriture et l’eau sont désormais légales, l’air est toujours officiellement interdit en Italie, notamment en Lombardie et plus encore à Milan.Et donc chaque jour nous vivons un paradoxe :si de l'eau brune sort du robinet on s'alarme, si la mozzarella devient bleue on le signale, mais si l'air nous fait tousser et tomber malade... On se résigne.Mais nous ne voulons pas abandonner. Un changement radical de direction est nécessaire qui commence par une prise de conscience de la crise climatique et environnementale désormais mortelle avec des interventions décisives pour protéger la santé des personnes".
Les promoteurs de l'événement rappellent l'étude réalisée par l'Unité Epidémiologique de l'ATS Milan qui certifierait en 3 mille (25% du total des décès) les décès annuels à Milan dus aux polluants du trafic automobile.L'étude note entre autres que le taux de décès le plus élevé se trouve dans les zones les plus fréquentées - et donc économiquement moins attractives - de la périphérie de la ville.«Pour aggraver l'inquiétude», il y a aussi les nouvelles d'il y a quelques jours du Exonération de 10 ans accordée par l'Union européenne à l'Italie pour se conformer à la directive sur la qualité de l'air dans la vallée du Pô, en réponse à la demande du gouvernement Meloni.