Montagna, Barnier:« Dans l’UE, nous devons parler d’une seule voix »

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https://www.dire.it/18-12-2023/994066-montagna-barnier-in-ue-bisogna-parlare-con-una-voce-sola/

Barnier, ancien ministre français, a reçu le prix Ami de la Vallée d'Aoste

Saint-Vincent (AOSTE) – «Nos territoires de montagne doivent parler d’une seule voix, car ce sont des territoires peu peuplés. Les grandes villes et les grandes régions pèsent et comptent. Quand on a une identité différente, mais avec moins d'habitants, il faut être solidaire« .Il l'a dit Michel Barnier, ancien ministre français, ancien commissaire européen et négociateur pour l'UE dans le Brexit, s'est exprimé cet après-midi au Grand hôtel Billia à Saint-Vincent au Sommet Grand Continent.

Barnier, qui a débuté son activité politique dans son Bourg-Saint-Maurice natal, en Savoie, a reçu l'honneur de Aimé par la Vallée d'Aoste qui lui avait été attribuée en 2007 et qu'il n'avait jamais collecté personnellement.« Cela me rend très heureux, pour de nombreuses raisons, même après presque 17 ans. C'est un honneur qui m'honore et m'encourage, qui établit une proximité et une complicité anciennes." dit-il. Entre Val d'Aoste et Savoie, "malgré le vent sur la colline du Piccolo San Bernardo et une route cahoteuse à l'époque, nous avons décidé de collaborer.Dans l'artisanat, dans les alpages, dans la langue - a rappelé Barnier -.Nous avions alors lancé un projet commun, celui de rénover l'hospice.Nous avons vu les difficultés de rénover une propriété frontalière, propriété d'un ordre religieux. Une fois à Bruxelles, j'ai proposé la création d'un organisme pour gérer quelque chose qui est à la frontière, partagé entre deux propriétés différentes.“.

Aujourd'hui, l'ancien commissaire européen n'a plus de fonctions exécutives, "mais J'ai beaucoup d'expérience, ce qui ne nous donne pas le droit de donner des cours, mais des conseils pour comprendre comment collaborer ensemble.« .Sur le thème du changement climatique, Barnier a rappelé :« Nous avons besoin d’une adaptation de nos vallées, car au moins la moitié de l’économie repose sur les sports d’hiver :Dans 40 à 50 ans, avec une augmentation des températures de 2 à 3 degrés, tout changera.Dans cette industrie, la prévention coûte moins cher que la réparation.Au lieu de chercher des solutions chacun pour soi, cela coûte moins cher de les chercher ensemble. »Barnier conclut :"Je suis un ami de la Vallée d'Aoste bien avant d'être ministre et commissaire européen, et je le resterai toujours“.

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