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ROMA - « Il faut une nouvelle centralité de la montagne » pour construire « une relation différente entre la ville et la montagne, où cette dernière n'est pas seulement pourvoyeuse de ressources ».Ceci est particulièrement utile au niveau institutionnel, afin qu’ils reconnaissent concrètement la valeur des services écosystémiques fournis par les montagnes. Giampiero Lupatelli, économiste territorial et membre du Comité Scientifique du Congrès National du CAI, le dit depuis la scène de l'événement numéro 101 du Club Alpin Italien.
« La montagne a fait l'objet d'une nouvelle attention ces derniers temps, un tournant pour les forces et un manifeste de la conférence Camaldoli de 2029", dit Lupatelli, "une centralité géographique mais aussi économique et sociale de la montagne" qui peut être développée « en la liant à la crise climatique qui la menace, et en la reconnaissant comme une composante essentielle de la question territoriale, qui traverse les politiques publiques du siècle dernier ».
Dans tout cela, « face au changement climatique, la montagne nécessite avant tout un changement d’approche culturelle », dit Lupatelli, "mais nous n'avons pas encore les mots pour construire ce monde, les mots de la crise climatique et la réponse à la crise climatique".
En tout cas, « il est apparu dans des thématiques récentes le thème des communautés vertes, apporter aux domaines internes un troisième volet du développement durable, l'attention aux politiques de durabilité", nous devrions donc «continuer les stratégies que nous mettons en place, car la montagne mérite une politique constante et stable».
BEURRE CI (FDI):« MOMENT FAVORABLE, GOUVERNEMENT TRÈS SENSIBLE“
« Du point de vue du législateur, c'est un moment sans précédent, nous avons 4 ans devant nous avec un gouvernement très sensible à ces territoires, très sensible à la survie de la montagne avec l'homme à l'intérieur, sans l'exclure".Monica Ciaburro, députée des Fratelli d'Italia, responsable du département Montagne, le déclare dans un message vidéo adressé au 101e Congrès National du CAI, le Club Alpin Italien.
« Il est réaliste d’obtenir l’approbation du une facture sur la montagne, récemment approuvées par le Conseil des ministres", estime Ciaburro, "les ressources ne manquent pas pour le moment, mais sans stratégie, sans imaginer des initiatives qui dessinent de manière chorale et synergique un cadre de développement organique, elles ne seraient d'aucune utilité , ils ne suffisent pas à eux seuls".
"Je vis la réalité de ces territoires, je suis maire d'une petite ville de montagne (Argentera, province de Cuneo, ndlr)", poursuit le député, citant « les dynamiques qui résultent du dépeuplement » et « les catastrophes et tragédies que l’on pourrait parfois éviter » liée à la stabilité hydrogéologique.Une intervention est donc nécessaire « pour de nombreuses questions comme la santé, les services scolaires, mais « la montagne n'a pas besoin d'assistance comme une fin en soi mais plutôt d'une vision et d'une stratégie, pour que le territoire puisse être réévalué et apprécié » et il Il est « important que la stratégie soit vraie et aille là où elle est nécessaire », déclare Ciaburro.
Alors maintenant "Ensemble, nous pouvons contribuer à la définition d'une nouvelle loi-cadre, nous devons intervenir là-dessus pour apporter de nouvelles améliorations, et en cela, vous, au CAI, jouerez un rôle stratégique", dit le député FdI, "celui du décret sera une étape importante et votre contribution sera décisive pour qu'on puisse l'attribuer à un véritable développement et récupération des hautes terres".Quoi qu'il en soit, conclut Ciaburro, il y a au sein du gouvernement "un haut niveau d'attention de la part du gouvernement et de tous les ministres", engagés dans un effort pour un travail législatif qui ait "un impact sur le développement à long terme".