https://www.open.online/2023/02/23/governo-meloni-siccita-riunione-emergenza-1-marzo
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Sur la table du gouvernement, les premières hypothèses contre le risque d'urgence hydrique se concentrent sur les interventions à court terme, pour ensuite évaluer une éventuelle programmation à moyen terme.Un premier sommet interministériel est prévu l'année prochaine 1er mars, qui sera présidé par le Premier ministre Giorgia Meloni.Après les alarmes répétées émises en premier lieu par les associations professionnelles du monde agricole, l'objectif selon Palazzo Chigi est de « réduire le temps nécessaire aux travaux réduisant la dispersion de l'eau et permettant le nettoyage des bassins ».Aussi parce que, explique le gouvernement dans une note, compte tenu de l'hiver moins pluvieux, les réserves d'eau réellement disponibles sont peu nombreuses et le temps n'est plus généreux avant que la situation actuelle ne se transforme en urgence.Le sommet réunira des représentants des ministères de l'Environnement, des Infrastructures, de l'Agriculture, des Affaires européennes, de la Cohésion, du Pnrr et du Département de la Protection Civile.Des décisions "courageuses et immédiates" seraient nécessaires, a expliqué le ministre de la Protection civile. Nello Musumeci, après "des années d'inertie dans le secteur de l'eau".D'autant plus que la sécheresse, reconnaît le ministre, "n'est plus un phénomène rare".Depuis quelques jours, la disponibilité de plus en plus rare de l'eau fait émettre l'hypothèse, notamment au Nord, que le peu de ressources en eau pourrait également mettre en difficulté les centrales hydroélectriques, sans que cela n'entraîne une fatalité. rationnement.Et le fait que le phénomène ne soit plus l'exception de ces derniers mois est également confirmé par le Cnr, selon lequel entre 6 et 15 % des Italiens vivent désormais dans des territoires exposés à une sécheresse grave ou extrême.Le bulletin de l'association nationale des consortiums de réhabilitation, leAnbi, réitère l'alarme :la fonte des neiges dans les Alpes, les lacs du nord au plus bas, le Pô en souffrance, mais aussi les rivières du centre qui s'assèchent.En revanche, au Sud, les réservoirs sont pleins et il faut les vider dans la mer.Pour les consortiums de bassin, il faut boucher immédiatement les trous des aqueducs (ils perdent 40 % de l'eau), et construire de nouveaux lacs pour accumuler l'eau de pluie (nous n'en récupérons que 11 %).