Le rôle essentiel des collecteurs de semences dans la restauration écologique du Brésil

Lindipendente

https://www.lindipendente.online/2023/10/19/il-ruolo-essenziale-dei-raccoglitori-di-semi-nel-ripristino-ecologico-del-brasile/

Atteindre l'objectif de restaurer 12 millions d'hectares de végétation indigène brésilienne d'ici 2030, tel qu'établi par l'accord de Paris sur le climat, ne sera pas une tâche facile, surtout en l'absence d'un programme gouvernemental solide allant dans cette direction.Mais c'est grâce au travail précieux des collecteurs de graines, qui a découvert que les planter à la place des jeunes arbres rend le processus de reboisement plus efficace et plus solide, et que l'espoir d'atteindre l'objectif est toujours vivant.

Une technique pour laquelle les autochtones se sont révélés les plus adaptés aider les jeunes arbres à survivre à la sécheresse et profitez au maximum de l'espace disponible :le semis permet de planter environ dix fois plus d'arbres par hectare par rapport à l’utilisation de plants, réduisant de moitié les coûts.Les efforts des collecteurs de semences se concentrent avant tout sur Région du Cerrado, un territoire de savanes et de forêts qui couvre plus de 20 % du Brésil et une petite partie du Paraguay et de la Bolivie et qui abrite des espèces de flore et de faune introuvables ailleurs.

Il est évident, surtout dans ce cas, à quel point la conservation des semences peut faire la différence dans un processus de repeuplement et de restauration des terres.Des intentions qui ont poussé des dizaines de tribus indigènes, qui ils vivent dans la réserve du Xingu, pour fonder le Xingu Seed Network, un réseau né au début des années 2000 dans le but de restaurer la végétation autour des rivières et des sources, polluées par la déforestation et des fermes et l'agriculture à la frontière avec la réserve.La perte de végétation et la dégradation des terres constituent en fait les plus grandes menaces non seulement pour les terres elles-mêmes, mais aussi pour les peuples autochtones qui les habitent.Entre 2000 et 2015 le biome amazonien il a perdu plus de 20 millions d'hectares de terre et le Cerrado plus de 23 millions.Des chiffres qui ont rendu urgent et nécessaire le développement d'un plan de reboisement à grande échelle, ce qui a donc provoqué une demande de graines d'arbres indigènes capables de restaurer les écosystèmes à leur état naturel.

À ce jour, le réseau, lancé au début des années 2000 par l'Instituto Socioambiental (ISA) - une ONG - en collaboration avec les dirigeants indigènes du Xingu, il compte près de 600 collectionneurs et une collection de plus de 200 graines de différents arbres indigènes.Outre la collecte et le traitement de toutes les demandes, sa tâche la plus importante est la formation :le groupe en fait éduque ceux qui en font partie – et ils ne sont pas seulement autochtones – sur les meilleures pratiques de récolte, sur le prétraitement des graines, qui doivent souvent être séchées, et sur la manière de les identifier et de les conserver.Depuis sa création – et jusqu’en 2022 – le Xingu Seed Network collecté 294 tonnes de graines, contribuant à la restauration de 7 400 hectares de terres.Un résultat obtenu grâce à la collaboration avec d'autres réseaux de semis dispersés dans tout le Brésil, capables de garantir à chaque écosystème les semences les plus spécifiques et adaptées et, surtout, indispensables pour satisfaire l'énorme demande.Cela vient principalement d’entreprises privées qui, selon la loi, si elles détruisent des forêts, sont tenues de replanter ailleurs une superficie équivalente d’arbres, et d’agriculteurs.En fait, l’agriculture est l’une des principales causes de la déforestation qui a frappé le Brésil en 2022.

Cependant, restaurer les zones forestières n’est pas toujours facile.En fait, le soin, le dévouement et les connaissances ne suffisent pas pour repeupler une forêt si, en revanche, les obstacles et les menaces sont toujours au coin de la rue.En effet, de nombreuses catégories ont intérêt à ce que les terres restent nues et/ou exploitables :c'est le cas, par exemple, des mineurs illégaux et des partisans de l'agriculture intensive, ainsi que des grandes multinationales.

Mais la lutte indigène évolue sur plusieurs fronts et il ne sera pas du tout facile d’y mettre un terme.Les communautés sont en effet également réaliser des programmes concentré sur production durable de ressources alimentaires originaires du territoire.En contribuant ainsi :d'une part, protéger l'une des régions les plus riches en biodiversité et en cultures au monde, en respectant les temps naturels de ses terres ;de l’autre, à la subsistance économique des tribus elles-mêmes.Concrètement, les groupes indigènes - dont ceux des Terena, Kayapó et Kuikuro - se spécialisent dans la production de miel, de noix de baru grillées et d'huile de palme babaçu, produits ensuite vendus au reste du pays mais générés de manière respectueuse et naturelle - et qui surtout tous rapportent des bénéfices à ceux qui ont toujours pris soin de ces terres.

[par Gloria Ferrari]

Autorisé sous: CC-BY-SA
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