https://www.dire.it/05-09-2023/949748-cime-bianche-lo-studio-di-fattibilita-boccia-la-funivia/
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AOSTE – « Purifiée des voiles de propagande et des monomissions de données imposées par le client, l'étude elle-même admet l'inutilité et la non-durabilité d'une ligne de téléphérique dans la vallée des Cime Bianche, qui est également entièrement supporté par les contribuables valdôtains".Marcello Dondeynaz de l'association le dit Repartir de la Cime Bianche, qui s'est exprimé ce matin lors de la conférence de presse convoquée avec Caï de la Vallée d'Aoste pour analyser l'étude de faisabilité de la liaison par intervalles entre la Vallée d'Ayas et Valtournenche.L'étude a été commandée par Monterosa spa - l'entreprise qui gère les téléphériques du Val d'Ayas, des deux Gressoneys, de Champorcher et de Valsesia - et réalisée par Montecno de Bolzano pour un coût de 403.000 euros.Pour le CAI et le comité Ripartire dalle Cime Bianche, il s'agit d'un document "boiteux" avec des "lacunes flagrantes et fondamentales".
Tout d’abord la question réglementaire :"La documentation n’aborde pas la question essentielle et préliminaire de la faisabilité réglementaire et juridique de cette intervention..Une question que nous posons depuis décembre 2020, avant l'attribution de la tâche, sans jamais obtenir de retour", explique Dondeynaz.Ce qui ajoute :« Si le Conseil régional décide d'engager une procédure de mise en œuvre, nous sommes prêts à nous y opposer devant toutes les instances judiciaires, jusqu'à la Cour de Justice européenne.C'est pour cette raison que nous ne consacrerons plus un mot à notre conviction fondée qu'une telle intervention est légalement impossible et que toute ressource économique publique utilisée à cette fin constitue un dommage à l'État".
Le représentant du comité souligne également que l'étude "ne présente pas une seule donnée ni une seule évaluation sur l'état des systèmes existants, sur la nécessité de leur modernisation et de leur remplacement et sur le rendement en termes d'attractivité des zones concernées« .Et encore "il n'y avait ni besoin ni désir d'écouter l'opinion des bénéficiaires de l'intervention, ou plutôt la demande adressée par la nouvelle offre, mais nous avons mené l'enquête, avec nos questionnaires".Durant l'été, sur la place Saint-Jacques, dans le Val d'Ayas, le comité et le CAI ont en effet proposé un questionnaire papier aux touristes revenant de promenade, recueillant environ 700 réponses.Les résultats de l'enquête seront présentés samedi 16 septembre, à 15 heures, au cinéma Sant'Anna de Champoluc.