https://www.lifegate.it/azioni-legali-per-clima
- |
- Il y a 2 666 poursuites climatiques en cours dans le monde, dont 233 déposées rien qu’en 2023.
- Ils s'adressent principalement aux gouvernements mais aussi, dans 25 pour cent des cas, aux entreprises.
- L’accusation la plus fréquemment portée contre les entreprises est celle du «climating washing», un engagement pour le climat qui n’est que superficiel.
Comment pouvons-nous pousser les gouvernements à adopter des plans de réduction des émissions plus audacieux ?Comment dénoncer les entreprises lorsqu’elles pratiquent le greenwashing, ou les contraindre à payer des dommages et intérêts alors qu’elles ont un impact gigantesque en termes d’émissions ?De plus en plus souvent, pour obtenir des résultats similaires, nous essayons la voie de procès climatiques.Ce n'est qu'en 2023 que certains ont été lancés 233 dans le monde entier.C'est ce qui ressort du nouveau rapports publié par l'institut de recherche Grantham en collaboration avec le centre Sabin pour le droit du changement climatique.
Combien de procès climatiques sont en cours dans le monde ?
Actuellement, la base de données enregistre 2 666 procès climatiques déposées devant les tribunaux du monde entier.La majorité absolue, environ 70 pour cent, a été créée après l'adoption duAccord de Paris sur le climat.233 remontent à 2023 :un chiffre qui augmente mais plus lentement que les années précédentes, ce qui suggère que les promoteurs ont préféré éviter de gaspiller de l'énergie.
2023 est également l’année des premières poursuites climatiques intentées contre Panama et dans Portugal.Pour l'instant, plus de la moitié des actions en justice existantes concernent États-Unis:au total, 1 745 dossiers ont été documentés, dont 129 déposés rien qu’en 2023.Ils suivent, mais très loin, Royaume-Uni (139 dossiers dont 24 débutés en 2023), Brésil (82 cas dont 10 en 2023) e Allemagne (60 cas dont 7 en 2023).
Seule une petite minorité de poursuites liées au climat – environ 5 % du total – ont été portées devant les tribunaux. tribunal international.Mais ces initiatives, bien que peu nombreuses, pourraient avoir des conséquences en cascade sur bien d’autres.C'est le cas de l'historien recourir à Cour européenne des droits de l'homme à Strasbourg que les Sages pour le Climat ont gagné contre la Suisse en avril 2024 (donc hors du périmètre étudié par le rapport).
Quelles sont les raisons des poursuites contre les entreprises et les gouvernements
En 2023 encore, dans 70 pour cent des cas, ils étaient particuliers et organisations non gouvernementales pour engager une action juridique en faveur du climat.Ces derniers s'adressent principalement à gouvernements et seulement dans une moindre mesure, dans 25 pour cent des cas, aux entreprises.
Mais depuis 2015, les entreprises s’impliquent de plus en plus.L'accusation qui a été portée le plus souvent contre eux est celle de lavage climatique, c’est-à-dire des engagements climatiques qui ne correspondent pas à de réelles initiatives :il y a eu 140 dossiers de ce type à partir de 2015, dont 47 ont été déposés rien qu’en 2023.Parmi celles qui ont été conclues, plus de sept sur dix étaient d'accord avec les appelants.
Parmi les lignes les plus prometteuses, il y a aussi celle renommée "le pollueur paie», qui rassemble des actions juridiques climatiques qui tentent d'obliger les entreprises à compenser les dommages causés à la communauté en émettant d'énormes quantités de gaz à effet de serre dans l'atmosphère.Depuis 2015, 34 dossiers ont été déposés, dont cinq en 2023.Parmi eux, il y a aussi le parce que le gouvernement de Californie a engagé des poursuites contre cinq géants pétroliers et l'American Petroleum Institute, les accusant de mentir depuis des décennies sur les dangers des énergies fossiles.