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par Angela Sannai et Cristina Rossi
RIMINI – L'image d'un homme couvert de bave et de boue sortant de l'eau, présentée par le commentaire :« Lorsque vous profitez de votre première baignade de l'été à Rimini".Et encore, la photo de deux garçons se baignant dans une mer pleine de plastique et de détritus précédée du message :"Mais oubliez la Sardaigne et la Sicile, cette année nous allons à Rimini, vous verrez qu'il n'y a pas tellement de différence."Ce sont les messages qui l'ont rendu furieux hôteliers Rimini, apparue fin juillet 2023 - quelques mois après la première grande inondation qui a amené le Romagne– sur certains profils sociaux, Facebook et Instagram.Des « fausses nouvelles » en somme pour se moquer des conditions de la mer à Rimini, dans une saison estivale en soi très difficile, comme l'année dernière, qui a commencé tardivement en raison du drame climatique.Un an et quelques mois plus tard, aujourd'hui arrive enfin la satisfaction d'avoir obtenu justice, avec des excuses et des compensations de la part des responsables.Voici comment ça s'est passé
PLAINTE DE FEDERALBERGHI :C'EST UNE DOMMAGE À L'IMAGE DE LA VILLE
L'été dernier, une série de mèmes, d'images et de commentaires postés sur les réseaux sociaux se sont donc moqués de la propreté des eaux marines de Rimini, et ainsi Federalberghi Rimini il avait fait procès pour diffamation aggravée via les réseaux sociaux contre deux sociétés qui gèrent des pages Facebook.Pour l'association des hôteliers, en effet, "les gestionnaires des pages Facebook avaient posté des images et des commentaires dénigrants sur la mer de Rimini, portant ainsi atteinte à l'image de la ville et à son économie touristique".Le tribunal de Rimini a alors rendu deux condamnations pénales.L'une des sociétés, en la personne de son représentant légal, a annoncé aujourd'hui le président de Federalberghi, Patrizia Rinaldis, « n’a proposé aucune opposition et donc le jugement pénal est devenu exécutoire, donnant ainsi à Federalberghi Rimini l'opportunité de promouvoir une éventuelle action civile en réparation des dommages« .L'autre société (Commenti mémorable srl), cependant, en la personne de son représentant légal, avant l'audience du 23 septembre, "a proposé une opposition à l'arrêté pénal et indemnisé du préjudice causé à son image et il a également livré une lettre d'excuses« .Federalberghi a alors estimé pouvoir rejeter la plainte.
« ÊTRE CONSCIENT DE L'UTILISATION DES MÉDIAS SOCIAUX »
Face à ce qui s'est passé, l'association des hôteliers souligne aujourd'hui que « même les images véhiculées à travers les réseaux sociaux peuvent avoir des conséquences juridiques » et que « l'utilisation consciente et respectueuse des réseaux sociaux est importante ».D’où l’invitation à « tous les utilisateurs d’éviter de diffuser des informations fausses ou dénigrantes pouvant nuire à la réputation des personnes et des lieux ».Les médias sociaux - réitère Federalberghi Rimini - doivent être utilisés de manière responsable et non pour se moquer".
L'INDEMNISATION REÇUE À LA PROTECTION CIVILE
Entre-temps, les compensations obtenues, précise encore Rinaldis, "ont été remises à la Protection Civile qui s'est également engagée ces derniers jours à apporter son soutien aux zones inondées".
LE MAIRE SADEGHOLVAAD FÉLICITE FEDERALBERGHI :« IL A DÉFENDU LA MARQUE RIMINI »
De son côté, le maire de Rimini, Jamil Sadegholvaad remercie Federalberghi « d'avoir promu une action que nous avons partagée et qui est née de la ferme volonté de défendre l'image de Rimini, en particulier de son élément le plus précieux, notre mer".Une sauvegarde "que nous portons en avant non seulement en paroles, mais aussi en actes, à travers des investissements et des travaux, dans lesquels la ville s'est engagée depuis des années et qui ont contribué à valoriser ce qui a toujours représenté le cœur de notre économie et de notre identité", conclut le maire.« Le message qui ressort de l’issue de cette affaire concernant l’usage des réseaux sociaux est également bon :un outil à utiliser de manière responsable et consciente, conscient du fait que les mots et les images lancés sur ces plateformes sont sans conséquences",