Économie circulaire, forages, énergies renouvelables :ce qu'il y a dans le nouveau décret Environnement

Lifegate

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Quelques bonnes nouvelles et quelques reculs dans les mesures envisagées par la nouvelle disposition du Conseil des Ministres, en attendant le texte définitif.
  • Le nouveau décret Environnement prévoit des voies préférentielles pour les projets stratégiques pour le Net zéro d’ici 2050 :hydrogène vert, systèmes éoliens et solaires, photovoltaïques et agrivoltaïques.
  • Mais l'accélération concernera aussi le nucléaire de nouvelle génération, sur lequel le gouvernement avance rapidement.
  • Stopper les nouvelles concessions pétrolières, mais avancer dans le forage offshore :la limite tombe à 9 milles de la côte.

Économie circulaire, réhabilitation, gestion de l'instabilité hydrogéologique.Avec le nouveau décret Environnement, lancée par le Conseil des Ministres le 10 octobre dernier, le gouvernement italien entend accélérer encore la transition énergétique.Mais ce faisant, à côté de solutions certainement positives et souhaitables, il s'expose également aux critiques des associations environnementales les plus expertes, notamment en ce qui concerne l'inclusion de nucléaire, qui plane bien qu'il n'ait jamais été mentionné dans la déclaration finale du MDP et qui constitue désormais une certitude, et le nouveau régime de concession pour les forages offshore pour l'extraction de gaz.Le tout avec un seul principe :le décret proprement dit n'existe pas encore, et donc pour le moment, seul ce qui sort du Conseil des ministres est valable.

Dans le décret Environnement voies préférentielles pour les projets stratégiques

L'un des points fondamentaux de l'éventuel décret est le simplification, et donc accélération, des autorisations des projets jugés d'intérêt stratégique national pour atteindre l'objectif de décarbonation à l'horizon 2050, qui bénéficieront de voies préférentielles au évaluation des impacts environnementaux (Via et Vas).En pratique, tous les projets visant à assurer le respect des délais pour atteindre les objectifs de décarbonation, de diffusion des énergies renouvelables et de sécurité énergétique connaîtront une accélération :systèmes pourhydrogène vert, éolien et solaire, photovoltaïque et agrivoltaïque au-delà d'une certaine puissance (50 mégawatts).Tout cela, évidemment, si d'une part cela permet de « turbocharger » les énergies renouvelables, cela pourrait accroître la discrétion dans l'approbation des projets, en l'absence de définitions exactes.Par exemple, comme le président de Legambiente Stefano Ciafani dans une interview avec Manifesto, "quand on parle d'intérêt stratégique national, je me souviens que dans le Pniec, du moins dans le texte final que le gouvernement a transmis à la Commission européenne, il y a aussi l'énergie nucléaire".La voie rapide vers les énergies renouvelables pourrait donc également cacher une accélération du nucléaire de nouvelle génération :après tout, la semaine dernière encore, le gouvernement a présenté pour la première fois la feuille de route pour le retour de l'Italie à l'énergie atomique.

Stopper les concessions pétrolières, avancer dans les forages

Le décret sur l'Environnement confirmera alors l'arrêt des nouvelles concessions pétrolières, ce qui est une bonne nouvelle, mais en revanche il abaissera les interdictions d'extraction de gaz offshore des 12 milles actuels de la côte à 9 milles, ainsi que dans les zones proches des zones protégées :un pas en arrière dans la protection des mers et dans la transition vers une énergie propre motivée par la nécessité de débloquer les réserves nationales de gaz, garantissant une plus grande sécurité énergétique.

Économie circulaire :progrès et limites

À quatre reprises, dès le titre, le communiqué du MDP évoque l'économie circulaire, à promouvoir notamment « à travers l'apport d'un plus grand soin et entretien du paysage et de la verdure publique, la simplification de l'identification du Responsable Technique de la Gestion des Déchets des petites entreprises", qui permet de retrouver la figure professionnelle sans charges économiques pour les entreprises, "et le renforcement deRegistre des responsables de l'environnement", la liste nationale qui identifie les sujets qui présentent les caractéristiques pour effectuer le transport de déchets, qui aura une plus large représentation des catégories concernées.

Remise en état et instabilité hydrogéologique

Le décret prévoit également des interventions pour lutter contre l'instabilité hydrogéologique et l'assainissement des sites contaminés, des questions d'une importance cruciale dans un pays comme l'Italie, souvent soumis à des phénomènes naturels destructeurs tels que des glissements de terrain et des inondations.Les nouvelles dispositions viseraient à rendre plus efficace la protection et la protection des sols lutte contre l'instabilité hydrogéologique, avec le renforcement des pouvoirs des présidents de région en tant que commissaires, d'introduire un mécanisme de révocation des ressources pour les interventions financées qui n’ont pas atteint un certain niveau de progrès, ainsi que la planification et le suivi des interventions.

Par ailleurs, l’objectif est de prévenir les phénomènes de sécheresse en renforçant la les bonnes pratiques de réutilisation, avec l'introduction de la définition de eaux raffinées : des eaux usées urbaines qui, après avoir été spécifiquement traitées, peuvent être réintroduites dans les masses d'eau souterraines.Le problème, c'est que toutes ces interventions de renforcement sont prévues, pour le moment, sans changement dans les dépenses, c'est-à-dire à coût nul. Ou du moins c'est ce que prévoit, pour l'instant, le décret Environnement, ou plutôt son projet, qui a pourtant encore de nombreuses longueurs d'avance :sa définition proprement dite, puis son passage au Parlement pour une éventuelle transformation en loi.

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