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BOLOGNE – Mobilisation écologiste contre l'observatoire astronomique qui "menace" le mont Mufara (1865 mètres), l'un des plus hauts sommets des Madonie en Sicile.Les associations du Club Alpin Italien, Legambiente Sicilia, Lipu et WWF, suivies par l'avocate Antonella Bonanno, avocate au barreau de Palerme, ont présenté faire appel au TAR de Sicile "contre les documents délivrés par l'Autorité du Parc des Madonie et d'autres administrations pour la construction de un observatoire astronomique au sommet du mont Mufara, au cœur d'un espace de protection intégrale, à proximité de la forêt de hêtres la plus méridionale d'Europe et des serres Quacella Dolomites", lit-on dans une note, qui précise que une plainte sera également adressée au parquet pour la saisie du chantier.
LE PANNEAU DE DÉBUT DES TRAVAUX A ÉTÉ APPUYÉ
Le projet présenté concerne une superficie de 800 mètres carrés, avec 3 540 mètres cubes de volume de bâtiment et une hauteur de plus de 13 mètres au-dessus du sol, avec la construction d'un nouvelle voie carrossable pour accéder au sommet intact de la montagne.Ces derniers jours, un signe de début de travail.L'appel au TAR s'inscrit dans le cadre des actions entreprises depuis des années « pour défendre la Mufara, l'un des sites - rappellent ensemble les associations - du plus grand intérêt naturaliste dans le Parc des Madonie et une urgence géologique également protégée par le Géoparc-Unesco. et de veiller au respect des règles ordinaires » sur le paysage.
« IL Y A DES IRRÉGULARITÉS, IL N’Y A AUCUNE AUTORISATION DU SURINTENDANT »
Les acronymes affirment que «la procédure est fortement entachée d'irrégularités et d'illégitimité», sachant que « l'avis favorable du Conseil régional de protection du patrimoine naturel, l'arrêté du conseiller régional du territoire et de l'environnement pour les travaux d'intérêt national et surtout l'autorisation d'aménagement paysager de la Surintendance du patrimoine culturel et Environnemental de Palerme qui en 2022 a même déclaré les travaux irrecevables pour violation d'une contrainte absolue de non constructibilité".Avec le recours, le TAR de Sicile est également invité à soulever une question de légitimité constitutionnelle sur l'article 9 du décret législatif 104/2023, la loi nationale adoptée « dans la tentative extrême de surmonter les contraintes de protection en prévoyant que les observateurs peuvent être autorisés dans dérogation".
Dans cette affaire, poursuivent Cai et compagnie, ce qui ressort est « le refus inacceptable de la part de l'Esa - Agence spatiale européenne, de l'Asi - Agence spatiale italienne, de la Région et de l'Autorité du Parc de toute comparaison du mérite et de lachoix arrogant de modifier les lois ordinaires face aux refus reçus, de celui du Conseil des Ministres du 20 avril 2023 avec la contestation devant la Cour Constitutionnelle de la première dérogation lancée par la Région sicilienne à celle de la Surintendance du patrimoine culturel et environnemental de Palerme" du 9 août 2022.Et justement, les changements continus tentés dans les lois de protection de cette œuvre "confirment - insistent les acronymes - la justesse de la position adoptée par les associations environnementalistes depuis plus de deux ans, à savoir que les réglementations ordinaires ne permettraient pas la création de l'observatoire".C'est pourquoi Cai, Legambiente, Lipu et WWF, se réservant le droit de déposer une plainte pénale dans les prochains jours pour demander au parquet compétent de Termini Imerese de saisir le chantier, demandent à nouveau de "arrêtez les bulldozers, éviter de forcer les procédures et d'alimenter les conflits, mais plutôt poursuivre les possibles solutions alternatives proposées depuis des mois et qui concernent la recherche d'un site alternatif (comme Monte San Salvatore) et la modification contextuelle du projet qui comprend actuellement des espaces de construction non essentiels et volumes » pour la recherche scientifique.