https://www.lifegate.it/europa-morti-caldo-poverta
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- Les vagues de chaleur sont les phénomènes météorologiques extrêmes qui causent le plus de décès.
- Même en Europe, la pauvreté représente un facteur de risque.
- 71 pour cent de la main-d’œuvre mondiale est exposée à une chaleur extrême.
« Les vagues de chaleur constituent le type de phénomène météorologique extrême le plus meurtrier, mais elles ne laissent pas de traces de destruction ni d’images impressionnantes de dévastation.Ils tuent des gens pauvres et seuls dans les pays riches et des gens pauvres qui travaillent dehors dans les pays en développement. Dire que c'est Friederike Otto, fondateur de World Weather Attribution, la principale autorité à la tête du études d'attribution.« Au cours des 13 derniers mois, il y aura des milliers et des milliers d’histoires de personnes qui mourront à cause de la chaleur, des histoires que personne ne racontera jamais. »Des propos dramatiques qui ne font pourtant que refléter la réalité.Une réalité dans laquelle la crise climatique aggrave encore les problèmes inégalités sociales et économiques.
Ce que l’on sait des décès dus aux canicules
Quand le record de la journée la plus chaude jamais enregistrée a été adoptée deux fois en deux jours, les 21 et 22 juillet 2024, a déclaré le secrétaire général des Nations Unies António Guterres a lancé un appel.Rappelons que les vagues de chaleur ne sont plus des exceptions limitées à des zones géographiques spécifiques, mais s’accentuent en termes d’ampleur, d’intensité, de fréquence et de durée.Nous savons que ce phénomène est dû au changement climatique anthropique et nous savons aussi qu’il va continuer à s’aggraver.On estime que la chaleur tue presque dans le monde un demi-million de personnes par an, un nombre trente fois supérieur à celui des décès dus aux cyclones tropicaux. En Europe, on parle de 50 mille morts en 2023.
Guterres appelle à la protection des couches les plus vulnérables de la population, à partir de enfants (dans le monde, une personne sur quatre est exposée à des vagues de chaleur fréquentes) e personnes âgées (au cours des vingt dernières années, les décès liés à la chaleur chez les plus de 65 ans ont augmenté de 85 pour cent).D'ici 2050, le nombre de personnes pauvre qui vivent en ville et sont exposés à une chaleur extrême pourrait augmenter de 700 pour cent.Il s’agit d’estimations globales, confirmées par d’autres études menées à l’échelle locale.UN Recherche 2020 examine par exemple les conséquences des vagues de chaleur dans 17 districts de Madrid, détectant une augmentation de la mortalité dans seulement trois d’entre eux :ceux qui ont un revenu inférieur à la moyenne.Les conclusions d'unrecherche similaire menées dans dix provinces espagnoles :ceux qui vivent à la campagne sont mieux protégés et là pauvreté est à considérer comme un facteur de risque.Ce thème n'est apparu que récemment en Europe ;dans le États-Unis cela fait l'objet de discussions depuis un certain temps, à la suite d'études qui démontrent comment dans les quartiers pauvres, il y a moins d’arbres et des températures plus élevées.
Les risques pour les étudiants et les travailleurs
Même dans les économies avancées, en fait, dans les quartiers urbains à faible revenu maisons ils sont souvent surpeuplés et mal aérés.Même lorsqu’ils sont équipés de la climatisation, les résidents n’ont pas les moyens de la maintenir allumée.Cela a des répercussions sur qualité de leur vie à bien des égards.UN étude de l'Université Harvard par exemple, il affirme que pour chaque degré Fahrenheit d’augmentation annuelle de la température dans la classe, les notions apprises par les élèves diminuent de 1 pour cent. étudiants.
Une autre catégorie très à risque est celle des ouvriers, surtout ceux obligés de passer leurs journées à l’extérieur ou dans des lieux non climatisés.Selon un récent rapport deOrganisation internationale du travail (OIT), Le 71 pour cent de la main-d’œuvre mondiale elle est exposée à des chaleurs extrêmes, avec des pics allant jusqu'à 92,9 pour cent en Afrique, 83,6 pour cent dans les pays arabes et 74,7 pour cent en Asie-Pacifique.Mais c’est dans les Amériques et entre l’Europe et l’Asie centrale que les cas de blessures dues au stress thermique ont augmenté respectivement de 33,3 et 16,4 pour cent depuis 2000.Les travailleurs se sont en effet retrouvés confrontés à des températures extrêmes pour lesquelles ils n’étaient pas suffisamment équipés.