https://www.dire.it/16-07-2024/1064176-caldo-record-torna-incubo-degli-incendi/
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ROME – La chaleur record avec le point rouge dans de nombreuses villes pousse également les incendies avec plus de 10 000 hectares de terres brûlées en 2024, dont près de 8 400 rien que pour le mois dernier, favorisées par la sécheresse qui assiège notamment le sud de l'Italie.C’est ce qui ressort d’une analyse réalisée par Coldiretti sur les données Effis avec leanticyclone Charon et le températures supérieures à 40 degrés ce qui crée des conditions idéales pour la propagation du feu, en particulier dans les zones où il n'a pas plu depuis de nombreuses semaines et où la végétation est désormais réduite à l'état de broussailles.
L'effet, surtout dans le Sud, de une 2024 qui en Italie a été jusqu'à présent la plus chaude jamais enregistrée sur le territoire national avec une température de 1,47 degrés supérieure à la moyenne historique, selon une analyse Coldiretti des données Isac Cnr relatives aux six premiers mois de l'année.
LE COÛT DES INCENDIES
Chaque incendie - estime Coldiretti - pèse sur les poches des Italiens plus de dix mille euros par hectare, compte tenu du coûts immédiats pour l’arrêt et le nettoyage et à long terme sur la reconstitution des systèmes environnementaux et économiques des zones dévastées.
Dans les zones brûlées par les incendies – souligne Coldiretti – toutes les activités humaines traditionnelles et la découverte du territoire par des passionnés seront empêchées mais il manquera également un important poumon vert, sans oublier les effets dramatiques sur le tourisme.
PAS SEULEMENT CHAUD :IL Y A AUSSI DE L'INATTENTION ET DES BRÛLURES MALVEILLANTES
Aux problèmes causés par le climat anormal avec températures élevées, sécheresse et vent, en outre - rappelle Coldiretti - sont ajoutés imprudence et fraude, avec 60 % des incendies estimés être provoqués délibérément.
Précisément pour garantir une fonction de contrôle et de surveillance contre les incendiaires, il est important de valoriser le rôle de sentinelles du territoire joué par les entreprises agricoles - conclut Coldiretti - en accordant une juste reconnaissance à ceux qui garantissent une présence constante, spécialement dans les zones les plus internes, ce qui agit également comme une barrière à l’instabilité hydrogéologique.