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- L'Italie et la Turquie ont signé des accords sur diverses questions, notamment le gaz.
- Actuellement, la Turquie est la troisième voie d’approvisionnement en gaz.
- La réunion a également discuté du blé et des migrants.
Il y a un an, il l'a défini "dictateur" avec lequel il faut trouver un équilibre entre la franchise de la dissidence et la nécessité de coopérer.Voilà comment ça s'est passé :le premier ministre Mario Draghi a volé à Ankara pour conclure une série d'accords, neuf pour être précis, avec le président de Türkiye, Recep Tayyip Erdoğan, désormais son « ami et allié ».
A la cour du sultan nous avons parlé de gaz, des relations avec l'Europe, des crises en Libye, de débloquer des denrées alimentaires dans Ukraine, de l'immigration.Un sommet intergouvernemental comme on n'en avait pas vu depuis dix ans entre les deux Etats et qui s'est terminé par un objectif économique précis:Erdogan a parlé d'augmenter la valeur du commerce entre l'Italie et la Turquie de 19 milliards de dollars actuellement à 25 milliards.
Türkiye, partenaire gazier
La Turquie est le premier partenaire pour l'Italie au Moyen-Orient.Ankara est aussi une contrepartie énergétique importante:le gazoduc Tanap (Trans-Anatolian Pipeline), qui se connecte au TAP, représente le troisième voie d'approvisionnement en gaz pour notre pays après ceux venus d'Algérie et de Russie.
Lors de la conférence de presse, Erdogan a évoqué la grande coopération entre les deux pays, les travaux conjoints sur le champ gazier de Sakarya et d'autres projets communs.Les deux délégations - comme l'explique le Coursier du soir – ont essayé de prendre des mesures pour l’encourager exploitation de gisements de gaz déjà découverts, le transport du gaz lui-même, les forages de nouveaux objectifs possibles.Il a également été question d'un important gisement de gaz israélien qui pourrait traverser le territoire turc avant d'être acheminé vers l'Europe, même s'il reste encore trop d'incertitudes.
Le problème du blé et des migrants
Mais celui au gaz était juste un indice.Pendant le conférence de presse à la fin de la réunion, Mario Draghi a expliqué d'autres détails de l'échange."Il n'est pas nécessaire de déminer les ports, ils ont été identifiés des couloirs plus sûrs», a déclaré le premier ministre italien à propos de la création d'un « rue du blé » relancer les exportations alimentaires d’Ukraine.« Le groupe de travail dans lequel la Turquie joue un rôle central doit s'assurer qu'il n'y a pas d'attaques russes et que les navires ne transportent pas d'armes », a-t-il ajouté.
Et puis le nœud des migrants."La gestion de l'immigration doit être humaine, juste et efficace", a expliqué Draghi.« Nous essayons de sauver des vies.Mais il faut aussi comprendre qu’un pays qui accueille ne peut plus le supporter.C'est un problème que le ministre Lamorgese (ministre italien de l'Intérieur, ndlr) a posé en Europe, il l'a dit ici et nous le dirons à la Grèce lorsque nous l'aurons rencontré.Nous sommes peut-être le pays le moins discriminatoire et le moins ouvert, mais nous aussi avons des limites et maintenant nous y sommes arrivés”.
Les paroles de Draghi suggèrent un durcissement de l'accord Italie-Turquie de 2016 pour bloquer les migrants aux portes de la Forteresse Europe :La Turquie, en effet, il est payé par les États européens, dont l'Italie, pour empêcher ceux qui souhaitent rejoindre le Vieux Continent de trouver refuge sur le territoire européen (l'Italie a signé un accord similaire avec la Libye pour le rejet des immigrants venant d'Afrique du Nord).
Les énergies renouvelables et les droits civiques manquent
Réagissant aux propos de Draghi, Erdogan explique que « la Grèce commence également à constituer une menace pour l'Italie », car elle « repousse les migrants vers la mer Égée », qui doivent trouver d'autres refuges en Méditerranée, y compris en Italie.Au-delà de cela, l'Italie - comme le démontre le données – il ne connaît aucune urgence migratoire, le dirigeant turc – dont la politique étrangère à l’égard des migrants elle a toujours été sans scrupules (n'oublions pas que la Turquie elle-même des migrants syriens ont été poussés de force en Grèce) et l'interne est visant à persécuter et emprisonner les opposants politiques – ne parle pas des immenses intérêts du méthane en Méditerranée.Erdogan critique en effet le projet de gazoduc East Med, qui devra partir d'Israël et passer par Chypre (territoire disputé avec la Grèce) et la Grèce, mais qui selon le dirigeant turc viole la zone économique exclusive de la Turquie.
Bref, ce qui a été diffusé ces derniers jours entre l'Italie et la Turquie était une scène de plus pour monter une farce politique. à des fins économiques.Cependant, des droits civiques et des énergies renouvelables, il n'y a pas eu de discussion.