https://www.open.online/2023/03/21/latte-fresco-sostituito-lunga-conservazione-siccita
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Les habitudes alimentaires des familles italiennes évoluent, tout comme les choix des entreprises.Le lait frais pourrait bientôt être remplacé par du lait de longue conservation avec une date de péremption de dix jours, suite à trop de gaspillage dans les magasins et dans la distribution et à cause de l'impact environnemental.La première entreprise à initier ce changement fut Granarolo.«C'est le marché qu'il a choisi», déclare le président de la coopérative bolognaise, Gianpiero Calzolari.«Les règles sur le lait frais sont insuffisantes, nous avons demandé, sans succès, de les modifier.Mais le marché – ajoute-t-il – est plus intelligent et s’est adapté tout seul.Les consommateurs choisissent de plus en plus des aliments dont la durée de conservation est plus longue, car ils ne font plus leurs achats aussi souvent qu'avant.Et puis il y a un thème de durabilité, jeter un litre de lait est un crime."Pour ces raisons, l’entreprise envisage de remplacer le lait frais par un produit pasteurisé ayant une date de péremption de dix jours.Actuellement, la loi italienne fixe un six jours la limite maximale dans laquelle la marque de lait frais peut être obtenue.
L'impact environnemental
Selon ce que dit l'entreprise, le nouveau lait a été testé par certains dégustateurs qui n'ont trouvé aucune différence de goût entre les deux produits.Et les valeurs nutritionnelles ont été maintenues.Compte tenu également de l’ouverture de la grande distribution sur le sujet, il est prévu que le remplacement intervienne courant 2023.Ce n'est pas seulement une question de gaspillage, mais aussi de durabilité.«Le nouveau packaging a un meilleur impact environnemental, le bouchon réduit le plastique 35% et il ne sort pas de la bouteille comme l'exige l'Union européenne", explique Calzolari, qui rapporte qu'ils s'efforcent depuis un certain temps d'œuvrer pour un impact environnemental moindre.En outre, la sécheresse accrue au cours des dernières décennies a eu des répercussions de plus en plus négatives sur le développement de la chaîne d’approvisionnement en lait.«Après la crise de l'année dernière – commente le président de Granarolo – nous avons entendu beaucoup de bavardages, mais il n'y a pas eu de véritable initiative.Une plus grande rapidité est nécessaire :La sécheresse est une urgence et doit être traitée comme telle. »