ValigiaBlu
Le point hebdomadaire sur la crise climatique et des données sur les niveaux de dioxyde de carbone dans l'atmosphère. Alors que l'Italie reste aux prises avec la crise de l'eau et le manque de précipitations, le Conseil des ministres du 6 avril il a approuvé le soi-disant « Décret Sécheresse », un décret-loi qui introduit « des dispositions urgentes pour la prévention et la lutte contre la sécheresse et pour le renforcement et l'adaptation des infrastructures hydrauliques ».La mesure avait été annoncé il y a plus d'un mois, le 1er mars. En substance, le décret-loi centralise la gestion des processus décisionnels - le gouvernement parle d'un "régime simplifié qui se réfère au modèle PNRR" - à travers la création d'une salle de contrôle et la nomination d'un commissaire national extraordinaire à la rareté de l'eau, qui pourra se substituer aux autorités locales en cas d'allongement des délais de réalisation des travaux, et identifie quelques pistes d'intervention pour « accroître la rési...
Après des mois de reports, de retards et de tentatives d'obstructionnisme, le ius scholae arrive dans la salle d'audience.La discussion à la Chambre sur le texte de réforme de la loi commence aujourd'hui loi 91/92, qui réglemente l'acquisition de la citoyenneté italienne.Il prévoit qu'un mineur né en Italie de parents étrangers peut demander à devenir citoyen italien à condition qu'il ait fréquenté l'école pendant 5 ans. un ou plusieurs cycles scolaires dans les établissements appartenant à l'éducation nationale. Cette possibilité est également étendue aux mineurs qui ne sont pas nés en Italie mais qui sont entrés dans le pays avant l'âge de 12 ans.La citoyenneté peut être acquise par une déclaration de testament avant d'atteindre l'âge de la majorité.L'un des parents doit en faire la demande.Le texte a été clôturé hier soir, avec l'introduction de quelques nouveautés :en particulier, si le cycle scolaire de cinq ans est celui de l'école primaire, non seulement la fréquentation est exi...
La Cour Suprême rejette à l'unanimité le projet d'expulsion au Rwanda Mise à jour du 16 novembre 2023:La Cour suprême du Royaume-Uni, mercredi 15 novembre l'a déclaré illégal le projet du gouvernement britannique d'envoyer de force les demandeurs d'asile au Rwanda pendant que leurs demandes sont évaluées. L'arrêt confirme ce qui a été établi par la Cour d'appel, selon lequel il y aurait eu un risque d'exposer les personnes transférées au Rwanda à de graves violations des droits de l'homme.Basé sur le principe de « non-refoulement », une personne demandant l'asile ne peut être renvoyée vers son pays d'origine si cela met sa sécurité en danger. La Cour suprême a donc décidé à l'unanimité que le choix du Rwanda n'offrait pas de normes adéquates de sécurité et de respect des droits de l'homme, tant au regard du droit britannique qu'au regard du droit international. Le jugement n'interdit pas l'envoi de migrants vers un autre pays, mais les plans du gouvernement qui promettait une main de f...
Le conflit de ces derniers jours en Ukraine, dont la souveraineté est désormais l'otage des bombes russes, a contraint des centaines de milliers de personnes à fuir pour chercher refuge dans les pays voisins.Face à la crise humanitaire persistante à ses frontières, l'Union européenne se dit prête à apporter son aide réponse commune, avec une série d'actions visant avant tout à assurer la sécurité des exilés. La première prévoit une allocation en faveur des Etats européens voisins :Pologne, Hongrie, Slovaquie et Roumanie, vers lesquelles se dirigent les réfugiés.Des sommes destinées à couvrir l'aide humanitaire seront également versées à l'Ukraine elle-même pour faire face aux personnes déplacées à l'intérieur du pays.Parallèlement aux contributions économiques, la création d'une "plateforme de solidarité" européenne est en discussion, pour coordonner les opérations en collaboration avec les agences communautaires, l'Agence européenne pour l'asile et Frontex, qui traiteront tous les a...
De Rita Cantalino Ioane Teitiota est un homme originaire de l'île de Tarawa, dans la République de Kiribati, un point sur la carte au centre du Pacifique qui représente une petite constellation d'atolls et d'îlots coralliens.Un paradis de plages blanches et de mer cristalline dont les îles sont les premières de la planète, chaque jour, à voir le lever du soleil, les premières à célébrer chaque nouvelle année, mais qui pourraient bientôt disparaître car la mer les engloutit. Pour cette raison, en 2015 Teitiota il a décidé de partir.L'érosion côtière rendait sa maison invivable :les terres devenaient salinisées, cultiver ou élever des animaux était impossible car il y avait de moins en moins d'eau douce.Avec l’eau, les terres sur lesquelles se tenir, avoir un logement, vivre ont également diminué :la mer dévorait tout, provoquant un mécontentement croissant et, avec lui, un climat de violence dû à la rareté des terres. Teitiota se rend en Nouvelle-Zélande où il demande une protection int...