Les insectes prospèrent dans la ville de Los Angeles : les pièges des bénévoles révèlent des points chauds de la biodiversité pour les insectes et araignées des villes

Le plus significatif prédicteurs de la biodiversité des insectes à Los Angeles sont la proximité des montagnes et la stabilité des températures tout au long de l'année, selon une étude nous co-écrit avec Brian V.Brun du Musée d'histoire naturelle de Los Angeles et des collègues de l'Université de Californie du Sud et de la California State University.

Le projet a utilisé les données du musée Projet BioSCAN, où des bénévoles de Los Angeles ont autorisé l'installation de pièges à insectes sur leur propriété entre 2014 et 2018.

L'analyse a montré des résultats surprenants.Par exemple, la valeur des terres a eu peu d’impact sur la diversité globale des arthropodes, en particulier des araignées et des insectes.Cette constatation remet en question le «hypothèse du luxe", l'idée selon laquelle les quartiers plus riches, qui ont tendance à avoir plus d'arbres, ont toujours une plus grande biodiversité – une hypothèse qui est généralement vraie pour des oiseaux et mammifères, y compris chauves-souris.

L'étude BioSCAN a identifié plus de 400 espèces différentes d'insectes dans le Grand Los Angeles, dont beaucoup ont survécu malgré la perte de trottoir et d'habitat.

En fait, les environnements urbains peuvent attirer certaines espèces d’arthropodes envahissantes.Souvent appelé opportunistes urbains, ces espèces arrivent fréquemment par vagues qui remplacent ou restreignent les espèces actuelles.Par exemple, il y a environ 20 ans, les araignées veuves noires indigènes de Los Angeles (Latrodectus hesperus) a commencé à être remplacé par des araignées veuves brunes (Latrodectus géométrique).Des preuves récentes montrent que ces intrus sont désormais être remplacé par de nobles fausses araignées veuves (Stéatode nobilis).

Pourquoi est-ce important

Les populations d'insectes sont essentiel pour les gens, qui en dépendent pour assurer la pollinisation, décomposer les matières végétales et animales et lutter contre les insectes nuisibles.Ces services sont aussi important dans les villes comme dans les milieux ruraux – et sont fournis gratuitement par les insectes.

Imaginez une ville où les déchets organiques comme les animaux morts ou les matières végétales ne se décomposent pas.Une ville sans insectes signifierait également un environnement sans oiseaux et sans la plupart des autres espèces sauvages, dont beaucoup dépendent des insectes pour se nourrir.Un tel endroit ne permettrait pas non plus de cultiver des fleurs, des fruits ou des légumes.En fait, un un monde sans insectes serait un monde sans humains.

Une faible diversité d’arthropodes peut entraîner un déséquilibre des écosystèmes.Une étude de 2022 a révélé que les ravageurs, comme les pucerons se nourrissant de la sève, peuvent hors de contrôle dans les zones très urbaines car il n’y a pas assez de prédateurs comme les coléoptères et les araignées pour les contrôler.

La plupart des études sur la biodiversité sont menées espaces naturels voire protégés, mais de plus en plus, les scientifiques reconnaissent que les zones urbaines peuvent abriter de nombreuses espèces.Comprendre la biodiversité dans les zones urbaines est important car les villes devraient continuer à se propager – alors que les Nations Unies prédisent la population urbaine devrait croître de 2,5 milliards d’ici 2050.

Ce qu'on ne sait toujours pas

Bien que nous sachions désormais quels facteurs influencent le plus fortement la diversité des arthropodes à Los Angeles, nous ne comprenons pas pleinement comment cette diversité se traduit par des écosystèmes urbains sains.

Les scientifiques savent davantage d’espèces conduisent à des écosystèmes urbains plus sains, mais toutes les espèces ne contribuent pas de la même manière.Par exemple, planter des plantes respectueuses des pollinisateurs sont une intervention relativement facile en milieu urbain, mais elle ne profitera pas à toutes les espèces d’insectes.

Et après

Dans le cadre du projet BioSCAN, des bénévoles ont également autorisé l'installation de moniteurs bioacoustiques sur leurs propriétés, afin que les futures études puissent inclure les chauves-souris, qui sont également crucial pour la pollinisation et la lutte antiparasitaire dans les villes.

De plus, des chercheurs de l’Université de Californie du Sud continuent d’étudier le même ensemble de données pour comprendre la saisonnalité des communautés urbaines d’arthropodes.Dans un climat qui se réchauffe, ces connaissances pourraient aider à prédire les futurs changements de population d’insectes.

Dans l’ensemble, les enseignements de ces études peuvent contribuer à éclairer la planification et le développement urbains afin de soutenir la biodiversité des insectes, en particulier à mesure que les villes se développent grâce à l’étalement urbain.