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jeudi 4 avril L'Institut Paris Région (IPR), l'une des plus grandes agences régionales d'urbanisme et d'environnement du continent européen, a publié un enquête régionale sur la mobilité des Français, d'où il ressort que la majorité des citoyens préfèrent désormais se déplacer à vélo plutôt qu'en voiture.En effet, même si la voiture reste le premier véhicule automobile utilisé dans la Région, avec une forte prépondérance en périphérie de la ville, le majorité des habitants de Paris utilise désormais les deux roues ou les transports en commun.L'étude confirme les efforts de la capitale française dans son travail pour décourager l'utilisation de la machine et des moyens de transport motorisés individuels, que la ville réalise depuis des années à travers des opérations ciblées et plus structurelles.
L'enquête a été menée auprès d'un échantillon de 3 337 Français âgés de 16 à 80 ans ayant accepté de s'équiper en GPS pendant sept jours consécutifs.Selon l'IPR, l'enquête confirme "les grandes constantes de la mobilité française".Apparemment, la majorité des Parisiens déménagent pour des raisons professionnelles, surtout si l'on regarde le seul cas des ouvriers, qui dans seulement un tiers des cas ne bougent pas pour des raisons professionnelles.Quant au médium dans le déplacements « nécessaires », la voiture reste la plus utilisée par ceux qui vivent en dehors de la ville, avec un taux d'occupation des véhicules de 1,04 pour les cas de déplacements domicile-travail, mais ceux qui résident dans les zones plus centrales préfèrent utiliser les transports en commun.Concrètement, 45 % des personnes se déplaceraient de leur domicile au travail en transports en commun, contre 33 % qui utiliseraient plutôt la voiture ;ces pourcentages sont beaucoup plus directionnels lorsqu'il s'agit d'étudiants, qui dans 67% des cas prennent les transports en commun pour aller étudier.Quant au déplacements « inutiles », l'étude révèle que la majorité des Parisiens préfèrent se déplacer à pied, à tel point que 44 % des citoyens qui vivent dans des zones plus centrales se déplacent à pied ;la situation est similaire même dans les zones les plus périphériques, où cependant 33 % des personnes se déplacent à pied pour des raisons personnelles.Mais d'une manière générale, c'est-à-dire en considérant à la fois les déplacements inutiles et nécessaires, l'étude affirme que « les Parisiens utilisent davantage le vélo et la voiture”.
Les données détectées par IPR s'inscrivent dans la tendance parisienne qui voit la ville s'engager depuis des années en faveur de la mobilité durable.À cet égard, Paris a introduit le Limite de 30 km/h partout dans la ville, essayant de repenser de manière organique leurs propres routes pour garantir une mobilité de moins en moins conçue pour les voitures.En outre, début février, l'administration a introduit une nouvelle règle, approuvée par les citoyens par référendum, qui triple le prix du stationnement pour les SUV, limitant de fait l’accès à la ville.D'une manière générale, Paris essaie d'être porteur de mesures structurelles encourager l’utilisation de moyens de déplacement plus durables, comme le font d’autres villes européennes.À cet égard, il suffirait de penser à Londres, une ville qui en compte 30 sur plus de 50% des routes et équipée de 72 stations de métro pour 11 lignes, soit 402 kilomètres de voies ferrées.
En ce qui concerne le vélo, il s'agit certainement d'un exemple clé d'une grande ville dans laquelle il constitue le moyen de transport le plus utilisé. Amsterdam, qui, avec ses 400 kilomètres de pistes cyclables, est connue pour être l'une des villes les plus cyclables au monde, à tel point qu'on estime qu'il y a plus de 880 000 vélos dans la ville ;encore une fois en matière de mobilité sur deux roues, elle est aussi particulièrement peuplée de vélos Copenhague, qui, avec ses 350 kilomètres de pistes cyclables et un demi-million de vélos estimés, disposerait d'environ un vélo par habitant.En général, selon le Indice mondial des villes cyclables, dans Europe du Nord il y aurait la plupart des villesadapté aux vélos» dans le monde, tant dans les petites villes que dans les grandes villes.En Italie selon une enquête récente IPSOS, l'usage du vélo semble augmenter, mais comme indiqué Legambiente, le pays est toujours en pleine mer pour parler de mobilité durable et a besoin d’interventions structurelles.
[par Dario Luciano]