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ROME – Non à l'alimentation « synthétique ». Le projet de loi du gouvernement visant à interdire la consommation de « viande in vitro » arrive à la Chambre.Approuvé par le Sénat en juillet dernier (avec les votes des partis majoritaires et d'Italia Viva) le texte est sorti du Conseil des Ministres dans le but de « garantir la protection de la santé les droits de l'homme et les intérêts des citoyens ainsi qu'un préserver le patrimoine agroalimentaire, comme un ensemble de produits exprimant le processus d'évolution socio-économique et culturelle de l'Italie, d'importance stratégique pour l'intérêt national".
L'ARRÊT EN 7 ARTICLES
Avec le feu vert de Montecitorio, l'Italie sera donc la première nation au monde à interdire - par mesure de précaution - commerce, importation et la production de lait, de viande et de poisson produits en laboratoire.L'approbation finale est attendue la semaine prochaine.Promu par le ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire Francesco Lollobrigida, en collaboration avec le ministre de la Santé Orazio Schillaci, le projet de loi interdit la production, la mise sur le marché et l'importation en Italie en 7 articles d'aliments et d'aliments artificiels.Cela n’empêche pas la recherche.Alors arrêtez d'utiliser des noms « trompeurs et trompeurs » pour les aliments dérivés de protéines végétales, comme « steak de soja ».
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Le PRINCIPE DE PRÉCAUTION
En l'absence de législation européenne spécifique sur les aliments et les aliments synthétiques, le gouvernement Meloni a décidé d'intervenir au niveau national pour protéger les intérêts liés à la santé et à la défense des produits Made in Italy. L'interdiction est établie sur la base du principe de « précaution » contenu dans learticle 7 du règlement européen sur la législation alimentaireet (le non.178/2002), qui prévoit la possibilité d'adopter les mesures de gestion des risques nécessaires pour garantir un niveau élevé de protection de la santé, dans l'attente d'informations scientifiques complémentaires.
LES INTERDICTIONS
Il est interdit aux exploitants du secteur alimentaire et aux exploitants du secteur de l'alimentation animale d'utiliser, dans la préparation de aliments, boissons Et alimentationi, vendre, détenir pour la vente, importer, produire pour l'exportation, administrer ou distribuer pour la consommation alimentaire, des denrées alimentaires ou des aliments pour animaux constitués, isolés ou produits à partir de cultures cellulaires ou de tissus provenant d'animaux vertébrés.Une définition réglementaire des denrées alimentaires et aliments pour animaux synthétiques est ainsi introduite.
ARRÊTEZ LES NOMS TROMPEURS :PAS DE BURGER AU SOJA
Une série d'interdictions sont introduites concernant la production et la commercialisation de produits transformés contenant des protéines végétales.En pratique, ils sont mis à l'interdiction des termes comme 'mortadelle de légumes ou « burger au steak et au soja ».L'utilisation de :dénominations légales, usuelles et descriptives faisant référence à de la viande, à une production à base de viande ou à des produits obtenus majoritairement à partir de viande ;les références à des espèces animales ou à des groupes d'espèces animales ou à une morphologie ou une anatomie animale ;terminologies spécifiques de la boucherie, de la charcuterie ou de la poissonnerie ;noms d’aliments d’origine animale représentatifs d’usages commerciaux.Les dispositions n'empêchent pas l'ajout de protéines végétales, d'arômes ou d'ingrédients aux produits d'origine animale.
DES AMENDES JUSQU'À 60 MILLE EUROS OU FONDÉES SUR LE CHIFFRE D'AFFAIRES
Les exploitants du secteur alimentaire et les exploitants du secteur de l'alimentation animale qui enfreignent les règles seront passibles de sanctions sanction administrative pécuniaire de un minimum de 10 000 euros jusqu'à un maximum de 60 000 euros ou 10 pour cent du chiffre d'affaires annuel total réalisé au cours du dernier exercice clos avant la constatation de l'infraction, lorsque ce montant dépasse 60 000 euros.Toutefois, l’amende maximale ne peut excéder 150 000 euros.L'applicabilité des sanctions est étendue à toute personne ayant financé, encouragé ou facilité un comportement illicite de quelque manière que ce soit.Pour déterminer les amendes, l'autorité compétente évalue la gravité du fait, la durée de l'infraction et la situation économique de la personne ou de l'entreprise.
CONFISCATIONS ET FERMETURE D'ENTREPRISES
En plus du confiscation du produit illicite, des dispositions supplémentaires sont prévues sanctions administratives d'exclusion qui interviennent sur la possibilité d'exercer des activités commerciales, en empêchant l'accès aux apports, financements ou hypothèques subventionnées ou autres décaissements du même type, quelle que soit leur dénomination, accordés ou déboursés par l'État, d'autres organismes publics ou l'Union européenne pour l'exercice entrepreneurial activités, ainsi que pourvoir aux fermeture de l'usine de production pour une durée de trois ans.
SUIVI ET CONTRÔLES
Le contrôle de l'application de la loi est assuré par Mipaaf et de ministère de la Santé.Les sujets chargés des contrôles sont les autorités compétentes et notamment :les Unités Anti-sophistication (NSA), le commandement de l'unité forestière, environnementale et agroalimentaire des carabiniers (ACCU), le service de l'Inspection centrale de la protection, de la qualité et de la répression des fraudes aux produits agroalimentaires (ICQRF) du Ministère de l'Agriculture, de la Souveraineté Alimentaire et des Forêts, ainsi que, pour les produits de la pêche, le Corps des Autorités Portuaires - Garde côtière, chacun pour les profils de sa compétence respective.