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Le circuit Porsche de Nardò revient dans l'actualité, mais cette fois il attire l'attention des territoires allemands, s'étendant sur une scène de plus en plus internationale.Dans l'après-midi du mardi 5 mars à Stuttgart, plusieurs associations environnementales ont organisé un sit-in contre la société de production allemande, soulignant comment l'agrandissement de la piste d'essai à travers le soi-disant « projetCentre Technique de Nardò» (NTC) pourrait conduire à une véritable catastrophe environnementale.Soutenir les associations environnementales qui, entre autres, ont également récolte au-delà 80 000 signatures Même l'administration municipale de la ville où se trouve l'importante marque automobile semble s'être prononcée contre la construction de l'ouvrage, en demandant une rencontre avec des représentants de Porsche.Pendant ce temps, en Italie, le silence des grands mouvements de protection de l'environnement est criant, mais leur absence est comblée par des signatures plus petites et des mouvements locaux, qui ont présenté un exposé au TAR Pouilles et lancé, à l'instar de ses homologues allemands, un pétition qu'il a récupéré en 3 mois 40 000 signatures.Certains hommes politiques se sont également intéressés au sujet et ont présenté le sujet devant la Chambre des députés et le Parlement européen.
A l'occasion du sit-in organisé à Stuttgart, le groupe politique SOS Linke Puls Fraction de Zuffenhausen a ouvert le débat en évoquant les conséquences possibles du projet d'expansion du CNT.Selon ce que rapportent des journaux allemands et des journaux italiens locaux similaires, des associations écologistes et des conseillers municipaux ont demandé à Porsche de préciser si des alternatives avaient été envisagées pour l'aménagement de la piste qui n'a pas prévu la démolition de 200 hectares de bois qui constituent une authentique réserve naturelle dans la zone et, si la réponse est affirmative, pourquoi ils ont été abandonnés.De plus, lors des actions de démonstration, les contradictions du projet NTC:celui-ci, en effet, serait dédié au « test des technologies de mobilité du futur » comme les moteurs électriques, et serait construit dans la perspective d'un avenir plus vert et au nom de la durabilité ;or, dénoncent les associations allemandes, cette même pérennité disparaîtrait avec l'élargissement du circuit, révélant la masque de greenwashing avec lequel le constructeur automobile couvre l'initiative.
En Italie, à l'instar de ce qui a été fait par le groupe politique allemand, le Vice-président du Conseil régional des Pouilles Cristian Casili a demandé des clarifications concernant le projet, poussant à considérer des alternatives.À ses côtés, malgré une timide participation des grandes associations écologistes, des noms moins connus du panorama écologique italien se sont déplacés :est né en octobre Comité des gardiens de la forêt d'Arnéo, qui le 22 janvier, en collaboration avec l'association Notre Italie et autres Groupe d'intervention juridique, a déposé une plainte auprès du TAR des Pouilles pour arrêter le projet de l'entreprise allemande, qui devra exprimer son avis sur les autorisations délivrées ;en plus de cela, également l'association Environnements verts et société a élevé la voix contre le plan du CNT et a été citée dans un article session parlementaire de la Député Filiberto Zaratti de l'Europe verte, qui a demandé des éclaircissements supplémentaires au ministre de l'Environnement et de la Sécurité énergétique, Gilberto Pichetto Fratin.Toujours sur le plan politique, il y a eu une évolution Rosa d'Amato, députée européenne qu'il a présenté leurs doutes sur l'initiative devant la Chambre européenne, qui a répondu que "des éclaircissements supplémentaires" seraient demandés aux autorités italiennes.
Des appels ont été lancés en Italie et en Allemagne pour arrêter le projet de Porsche, et des dizaines de milliers de personnes se sont inscrites.Le plan, de 450 millions d'euros, implique la démolition de 200 hectares de forêt pour réaliser des travaux sur la piste d'essai de Nardò, l'une des plus avancées du continent.D'après ce que nous apprenons de la description du projet, au lieu de la réserve naturelle un héliport pour le sauvetage aérien serait construit, la piste existante serait agrandie (et rénovée), un centre de sécurité incendie serait érigé et la zone publique de Porto Cesareo serait réaménagée, notamment grâce à la construction de routes dédiées aux piétons. et des vélos.En plus de tout cela, Porsche aurait l'intention de replanter les arbres abattu, triplant l'extension de la zone d'intérêt, et restaurant ainsi 600 hectares de forêt.Mais selon les associations environnementales, une telle action serait parfois irréalisable en raison des conditions du terrain, et en tout cas non moins néfaste pour l'environnement, compte tenu de l'extrême rareté de la flore impliquée.[par Dario Luciano]